TAPAJ Chartres : un nouveau dispositif pour favoriser l’insertion des jeunes
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Le CICAT est fier de vous annoncer, en partenariat avec TAPAJ, Itinéraires 28 et CAARUD, le lancement de TAPAJ Chartres le jeudi 17 novembre ! Un dispositif destiné à l’insertion professionnelle des jeunes entre 16 et 25 ans.
TAPAJ : pour qui, pourquoi ?
TAPAJ, « Travail Alternatif Payé à la Journée », s’adresse à un public jeune, fréquemment poly-consommateur de substances psychoactives et éloigné des dispositifs d’accompagnement et de soins. Il permet à des jeunes de 16 à 25 ans en situation de précarité, de reprendre le contrôle de leur vie et de prévenir leurs conduites addictives via un accompagnement global (médico-psycho-social) et une activité professionnelle payée à la journée ne nécessitant pas de qualifications ou compétences particulières (bas seuil d’exigences) et ne les engageant pas immédiatement sur la durée. Il permet ainsi une entrée progressive dans le monde du travail.
De fait, TAPAJ s’inscrit dans la “Stratégie Nationale de Lutte contre la Pauvreté” (2019-2022). Il réunit la Direction Générale à l’Emploi et à la Formation Professionnelle (DGEFP), la Mission Interministérielle de Lutte Contre les Drogues et les Conduites Addictives (MILDECA) ainsi que le Comité Interministériel de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation (CIPDR).
TAPAJ arrive à Chartres, et ça va faire du bruit !
Le lancement
Le comité de lancement de TAPAJ Chartres aura lieu le jeudi 17 novembre 2022, de 9h à 11h30, à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Eure et Loir (CCI 28), 28000 Chartres, salle Dôme.
L’entrée est gratuite, et les billets sont à télécharger juste ici.
Cependant, si vous ne pouvez pas être présents mais que vous souhaitez assister à la retransmission en live, ou encore suivre toute l’actualité de l’événement, rendez-vous sur la page Facebook.
Un dispositif en 3 étapes avec 3 acteurs majeurs
La mise en œuvre de TAPAJ répond à un cahier des charges exigeant, et repose sur un partenariat entre le secteur médico-social de l’addictologie, les structures de l’économie sociale et solidaire et un employeur public ou une entreprise privée. 3 associations d’Eure-et-Loir s’associent donc pour mener à bien ce projet, avec un plan d’action précis et efficace en 3 phases progressives :
- Le CICAT, Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) s’occupe de la prise en charge du TAPAJeur :
- Dans un premier temps, le CICAT s’occupe de l’accueil et d’établir le premier bilan de la situation avec les professionnels du centre de soins
- Puis de formuler des propositions d’accompagnement vers l’inclusion via le dispositif TAPAJ et ses différents plateaux
- Enfin, un accompagnement par un professionnel de l’action sociale est mis en place pour la réalisation des actions
- Itinéraires 28, association intermédiaire, s’occupe de la mise en situation de travail :
- Premièrement, une prise de missions auprès des donneurs d’ordre
- Deuxièmement, une mise en contact et une présentation de l’insertion par l’Activité Économique aux TAPAJeurs
- Troisièmement, la rémunération après la journée de travail
- Aides 28, Centre d’Accueil et d’Accompagnement des Usagers de Drogues (CAARUD), s’occupe de la prévention des risques et des dommages
- Elle effectue une présentation de la réduction des risques existants
- Et finalement, un bilan partagé de l’action autour d’un café-débrief
Prendre part au dispositif TAPAJ
Entreprises et collectivités, vous avez aussi le pouvoir de prendre part à ce projet d’utilité public, en construisant avec nous une dynamique partenariale, à l’échelle de notre territoire.
Pourquoi agir avec nous ?
- Entreprises : Pour commander des prestations de services en réponse à vos besoins de complément de main d’œuvre et à vos enjeux de RSE.
- Collectivités : Pour apporter une réponse alternative à la mendicité et au sentiment d’insécurité dans un espace public, en répondant aussi à vos enjeux d’achats responsables.
Concrètement TAPAJ se traduit par la réalisation de prestations de services que vous pouvez solliciter, telles que :
- L’environnement : entretien d’espaces verts, gestion de la collecte de déchets
- Le bâtiment : travaux de rénovation, enlèvement de graffitis, petit bricolage
- La logistique : déménagement, désencombrement
- Le tertiaire : distribution de documents, enquête satisfaction/sensibilisation.
L’histoire d’un dispositif qui a fait ses preuves
TAPAJ est un dispositif franco-québécois né en 2000. Il s’inspire d’une pratique de jeunes en errance, qui consiste à effectuer de petits travaux pour subvenir à leurs besoins. Une alternative aux métiers de rue est alors créée, en proposant aux jeunes des chantiers courts, rémunérés le jour même.
En France, TAPAJ est expérimenté pour la première fois à Bordeaux en 2012, et démontre alors son efficacité. Etant donné les insertions positives des jeunes bénéficiaires, de nombreux acteurs institutionnels souhaitent déployer ce programme sur leurs territoires.
Par la suite, le Président de la République décide, en octobre 2018, d’inclure TAPAJ dans la Stratégie Nationale de Prévention et de Lutte contre la Pauvreté (CIPDR, DGEFP, MILDECA). Il commande ainsi son déploiement sur l’ensemble du pays.
L’impact positif de la prise en charge globale, a été confirmé par les professionnels de l’addictologie. Ainsi, le programme TAPAJ favorise la continuité des interventions sanitaires, sociales et d’insertion.
Le dispositif TAPAJ est soutenu par :
Pour aller plus loin…
Voici deux vidéos issues de la série « regard d’expert », réalisées par TAPAJ France. Elles vous offrent le point de vue de Marine JEANTET, déléguée interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, ainsi que celui de Nicolas PRISSE président la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives, quant au dispositif TAPAJ.
