Qui sommes-nous

En 1950, le CICAT qui était alors le Comité Départemental de Défense contre l’Alcoolisme, adhère au Comité National (ANPA). Ce n’est que plus tard qu’il prend sa forme actuelle et se déclare en Préfecture comme association Loi 1901.

En 1983, le CICAT (Centre d’Information et de Consultations en Alcoologie et Toxicomanie) se déclare en préfecture.
Le CICAT devient un centre de cure ambulatoire en alcoologie (C.C.A.A.) ainsi qu’un centre spécialisé de soins aux toxicomanes (C.S.S.T.).

L’année 2002 est celle de la création des CSAPA (Centres de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie).

La loi du 2-Janvier-2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale va ainsi entrainer une modification en profondeur du CICAT.

En 2004, c’est l’ouverture de la Consultation Jeunes Consommateurs (CJC) en Intra sur les sites de Chartres et de Dreux. A cette époque, cela s’appelle ICOSE.

Le décret n° 2007-877 du 14 mai 2007 définit le cadre légal des CSAPA.

La création d’un dispositif de prise en charge unique pour l’ensemble des addictions sous la forme de CSAPA (Centres de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) correspond à la volonté du législateur de réunir les deux dispositifs existants : les C.C.A.A. et les C.S.S.T.

Le décret de 2007 (articles D.3411-1 à 9 du code de santé public) et la circulaire du 28 février 2008 définissent les missions des CSAPA.

En application des dispositions de la loi pénitentiaire de 2009 et l’instruction sur la santé des détenus de 2010, le CSAPA du CICAT devient CSAPA référent en détention. Par la suite, en 2012, on lui attribue deux mi-temps de travailleurs sociaux. Ils interviennent respectivement sur la maison d’arrêt de Chartres, et sur le Centre de Détention de Châteaudun. Suite à la fermeture de la maison d’arrêt (2014), les deux demi-postes interviennent exclusivement au centre de détention de Châteaudun.

Le développement du CICAT s’exprime principalement par du « aller vers ».
C’est pourquoi les premières consultations de proximité s’installent en 2013.
Aussi, des Points de Contact Avancés (PCA) se développent à Nogent-le-Rotrou (Lycée Sully) et à Châteaudun (Lycée Professionnel de Nermont).

L’organisation des consultations de proximité ne donnant pas le résultat escompté elles sont modifiées dans leur fonctionnement : par conséquent, une équipe de 2 professionnels complémentaires sont constituées (complémentarité champs sanitaire et socio-éducatif) et s’installent prioritairement dans les Maisons De Santé.

D’autres consultations de proximité se développent :

• en premier lieu à Senonches et la Loupe (en partenariat avec l’hôpital Henri Ey)
• en complément : une consultation à Nogent-le-Rotrou sur le quartier des Gauchetières et une autre à la Maison De Santé.

Le CICAT met également en place des PCA (Points de contact avancés) :

• sur le lycée Marceau à Chartres
• au Lycée Maurice Violette à Dreux
• dans les 2 CFA Chartrains.

En 2015, le CICAT décide d’étendre son action à d’autres addictions. Par conséquent, des professionnels formés à l’accompagnement constituent de nouvelles petites unités :

• « unité addiction au sexe »
• « jeux pathologiques »